Un chien envahissant xD (Sebastian et Ciel )

Condamner à rester sur ce sol, voilà qui était bien ironique... Anubis se sentait comme un mortel, avait-il conservé son éternité ou pas. Il réfléchit l'espace de quelques secondes. Il revenait sans cesse auprès de son maître après son décès or s'il n'avait pas de maître... Oui, c'était bien cela, il était vraiment mortel. Cela lui faisait une impression étrange. Et cette fois, il ne serait pas épargné... C'était déjà un miracle qu'il ait pu revenir à la vie. Il aurait dû mourir étant jeune chiot depuis il avait connu des morts qui n'étaient pas les siennes... La nuit était si belle, pourquoi fallait-il qu'elle se dissipe sous le coup d'un soleil orgueilleux. Anubis ne supportait pas tellement le soleil, il tannait de pauvres créatures d'une forte chaleur et en plus l'air se faisait nettement plus rare. La nuit était propice à la médiation, au calme et à la sérénnité; c'était nettement plus apaisant. Des haies, une rangées d'arbres taillés lui fit savoir qu'il devait être arrivé au manoir Phantomhive. D'un air soupçonneux, il huma l'air puis s'engagea à travers les allées en veillant à demeurer le plus discret possible. Ils se faufilaient à travers les ombres des arbres comme une anguille le ferait dans ses ondes. Son parcours se faisait comme s'il faisait corps avec ses ombres et qu'elles faisaient partie intégrante de son corps et de son esprit. Ses pattes s'étiraient au rythme de sa course, ses oreilles se couchaient sans toutefois se fermer au monde extérieur, ses yeux observaient le moindre détail qui viendraient à être dangereux.

Parfois il s'arrêtait pour plaquer sa truffe humide contre le sol sec avant de reprendre à nouveau. Ce sol sentait une étrange atmosphère... Anubis flairait une tragédie, il y avait eu un incendie voilà longtemps. Il ne pouvait retracer le cours du temps ni savoir l'amplitude de cette catastrophe mais à en juger par l'odeur entêtante, il avait dû être assez conséquent. La truffe d'Anubis avait l'habitude de l'autre monde et ce qu'il sentait ne pouvait démontrer qu'une seule chose : des gens avaient péri sur cette propriété.Son poil sous l'effet de la lune paraissait bleuté ce qui rendait son apparence d'autant plus jolie. Il se frayait des chemins dans les trous des haies en les élargissant parfois quelque peu. Des feuilles s'agrippaient à ses poils comme si elles attestaient de cet effort permanent qu'il accomplissait. Il fit le tour du manoir puis défonça une porte qui s'avéra être un débarras, il se remit sur ses deux pattes arrières et progressa pour plus de discrétion de cette façon. Il observa le stock de clef d'un oeil attentif et saisit celle de la cuisine. Anubis n'était pas venu pour tuer quiconque mais plutôt pour prouver sa valeur alors autant se récompenser n'est ce pas. Il trottina jusqu'à la cuisine et put ouvrir un congélateur. Il trouva un gros jambon qui paraissait savoureux. Il s'accroupit à nouveau et porta à son gigot un petit coup de chalumeau.

La viande finit par exhaler un fumet délicieux, elle semblait si tendre, si délectable que le reste suivit. Battant de la queue, le ventre contre le carrelage, Anubis se mit à dévorer son trophée avec autant d'appétit que s'il n'avait pas mangé depuis des jours. En vérité, comme sa vie était devenue mortelle subitement, il subissait une faim accrue. Lorsqu'il était immortel, il se délectait de la moelle des os que parfois lui donnaient gracieusement les défunts.Là il avait une envie de viande rouge ce qui était tout à fait nouveau pour lui. Soudain il sentit que l'on approchait alors il abandonna son bien enfin il voulut l'abandonner.... Mais il fit demi-tour et le saisit dans sa gueule. Il prit une direction opposée à ce qu'il avait entendu et se cacha dans un placard laissé ouvert. Anubis sentait encore le goût de la viande, son arôme était si divin que même au milieu des balais et des serpillère, cela le faisait frétiller de la queue. Il le posa et recommença sa dégustation. La nuit s'écoula... Pendant la journée, il ne sortit pas une patte de son abri, il voyait cette clarté à travers la porte, brr...

La nuit, il recommença son cirque... Et déroba de la viande qu'il grilla et amena dans son placard. Sauf que... il entendit une clef tourner... Il ne bougea pas mais fut enfermé. Le jour suivant, il défonça la porte, ayant conscience d'avoir fait du tapage et de ne pas avoir répondu au défi de discrétion qu'il s'était fixé, il partit de l'idée qu'il lui faudrait un autre sanctuaire du moins pour la journée. Mais... il avait une horrible faim qui lui contractait son estomac. Il fallait qu'il mange ou sinon il allait tourner de l'oeil. Donc avec beaucoup de précaution, il redescendit vers le congélateur... Il n'y avait même plus les os de ses précédentes acquisitions... Il avait tout dévoré. Anubis eut des remords... Alors il ouvrit une fenêtre lorsqu'il fut au rez de chaussée et partit pour la forêt. En plus, il se sentait suivi dans le manoir... En forêt, il mangea un sanglier, un cerf, deux lapins et une poule qui avait eu la mauvaise idée de passer près de notre affamé. Enfin il se mit à chasser pour remplir le congélateur... Il se tapit dans un buisson et quand il vit une biche, il lui sauta à la gorge. Ses crocs se plantèrent dans sa chaire jusqu'à son dernier soupir. Afin que tous ces animaux trouvent leur repos, il se mit à hurler à la mort comme tout loup l'aurait fait. Les loups sont sensibles à l'autre monde. Leur hurlement peut apaiser et conduire les âmes d'un monde à l'autre. Celui d'Anubis d'autant plus... Et même s'il avait causé la mort, par souci d'équilibre il guidait ses victimes à l'endroit qu'elles se devaient d'atteindre.

Il avait vraiment horriblement faim... Anubis traina la biche longtemps. L'odeur du sang avait ramené ses confrères ou presque. Anubis n'était qu'à moitié loup à l'origine, sa père était un loup blanc et sa mère une chienne grise. Les loups pensèrent avoir le dessus sur lui, il ne voulait pas se battre et parler aurait été inutile..semblait-il. Alors il cracha du feu ce qui eut pour effet de dissoudre la meute. Arrivé vers le manoir, il se demanda comment faire passer sa proie... D'autant que quelqu'un avait cru bon de fermer la fenêtre ! Alors il se dit qu'il avait déjà fragilisé la porte du débarras et décida de repasser par cette entrée. Anubis traina le corps sans vie de la biche à travers les couloirs jusqu'à la cuisine où quelqu'un l'attendait... Enfin il se sentait observé... Il lâcha la biche, leva la tête tout en passant sa langue pour nettoyer le sang qui s'y trouvait. Son corps était encore un peu marqué du sang de ses chasses même s'il se vantait de chasser "proprement".

" Je me trouve donc en compagnie. Où êtes vous monsieur ou madame que je puisse vous saluer?"

Il y a tant de chose à faire lorsqu'on est un Majordome, dans ses cas là vous êtes le premier à vous lever, afin de vous assurer que tout soit prêt, et vous êtes le dernier à parcourir les couloirs du manoir, devant vous assurer que Monsieur soit bien couché et que tout soit parfaitement en ordre dans le manoir. Cela peut-être considéré comme un travail particulièrement fatiguant, de part sa rigueur mais aussi pour ses horaires. C'était vraiment dans ses moment là qu'on ne regrette pas de ne pas être un simple humain au service des Phantomhive. Et non, le fait d'être un Diable de Majordome pouvait aider dans pas mal de situation. Tenez par exemple, il ne m'est pas nécessaire de devoir dormir, ainsi les décalages horaires, ne me posent pas vraiment de problème. Et puis, je pense que c'est plus simple pour moi d'accomplir les divers tâches de la manière la plus parfaite qu'il soit. Ma journée c'était passé de façon un peu plus banale, m'occuper le matin du lever du Jeune Maître pour ensuite lui donner son repas et son thé du matin. Vint ensuite la lourde tâche que de lui faire respecter son programme de la journée, entre les visites et les cours qui lui étaient donnés. Mais ce n'était pas cette partie de la journée la plus fatigante non.. Monsieur était peut être quelqu'un qui n'aimait pas se laisser faire, il n'en restait pas moins un humain docile à mon goût. Si je voulais vraiment lui faire respecter ses horaires je pouvais y arriver sans grande peine, ce n'était pas parce qu'il était mon Maître qu'il puisse penser pouvoir m'avoir aussi facilement. Je suis à ses ordres certes, mais je n'en reste pas moins un Diable de Majordome.

Mais le plus dur dans ce travail, je pense que l'on peut sans aucun doute dire que c'est rattraper les dégâts que causent les trois autres domestiques du manoir, ils passent leur temps à vouloir se rendre utiles, mais ces trois clowns savent mieux que n'importe qui mettre la pagaille dans le manoir. Même les tâches les plus simples ils n'étaient pas capable de les faire correctement, en fait je dirais que la meilleure chose qu'ils puissent faire était rien du tout. Je ne sais pas si vous voyez un peu ma journée, entre mon Maître que je devais surveiller comme un enfant et ses domestiques avec lesquels je devais en faire de même.. ce n'était pas une mince à faire. Ah.. suis je bête..? Monsieur était justement un enfant, quoi de plus normal que son comportement en soit de même, même si Monsieur était déjà bien mature pour un âge aussi jeune... Oui, si je servais de la manière la plus irréprochable qui soit mon Maître c'était pour obtenir quelque chose au final, la récompense que l'on attendait après l'effort du travail. Alors qu'un nouvelle journée se terminait, j'accompagnais comme toujours Monsieur dans sa chambre afin de le délester de ses vêtements pour la nuit. Une fois celui ci sous les draps à la lueur des mon chandelier, je lui souhaitais comme à mon habitude une bonne nuit. Ensuite.. venait le temps de la tranquillité, moment où je pouvais être dans les couloirs à marcher en silence dans la pénombre. Au moins à cette heure ci, Monsieur dormait et ne pouvait rien faire d'autre, et les trois autre bras cassés dormaient certainement déjà. La nuit, tout le monde dors à ce moment là, tout est silencieux.. moment que je préférais certainement.. la pénombre, c'était là que j'étais le plus à l'aise oui...

C'était justement ce silence qui me permit de me rendre encore plus rapidement compte de quelque chose d'anormal en ce lieux. Le manoir qui était d'habitude impeccable possédait cette fois ci une odeur de sang et de mort. Un animal..? Allons bon.. qu'est se qui se passait ici. La nuit ne semblait pas être aussi calme qu'elle le laissait présager il y a de ça quelqu'un instant. Cette odeur qui planait je la suivais, jusqu'en cuisine. Derrière cette porte l'odeur de sang était plus forte.. hm, c'était bien se qu'il me semblait aujourd'hui qu'il y avait quelque chose d'anormal. Je me disais bien que de la viande déjà avait disparut bien que je n'en avais pas eu besoin. Qu'est se qui pouvait bien trainer en cuisine, dévorant sans cesse de la viande et laissant derrière lui une odeur de sang. Je poussais la porte de la cuisine, tout était sombre, seule la lueur de mes bougies éclairaient la pièce. En silence, telle une statue de marbre immobile, je rentrais dans la pièce, les yeux brillant d'une couleurs rougeâtre. Un chien.. un très grand chien. Tss.. je détestais vraiment ces animaux, ils sont vraiment sales, contrairement aux chats. Ils possèdent tant de défauts.. selon moi, même si c'était un chien des enfers que j'avais en face de moi. La seule chose de plus qu'il avait c'était la parole et une once d'intelligence peut être légèrement supérieur aux canidés.

Il parlait d'un ton qui me répugnait presque. C'était que cet être voulait se donner un style en formant de belles phrase..? Soit.. mais cela n'en restais pas moins un chien, qu'il vienne des morts ou non, cela revenait au même. Pendant un instant j'hésitais à montrer clairement un signe de ma présence bien qu'il l'ai énoncé plus tôt. Peut-être une façon de me moquer de lui hm ? Finalement je pris la parole presque sur un ton moqueur, après tout ce n'était qu'un chien, et non un invité. Qui plus est un chien des enfer, alors ce n'était pas le Majordome qui parlait mais bel et bien le Démon.

- Allons. Ce n'est pas vraiment polie de s'introduire ainsi chez les gens..~

Mon regard se posa un instant sur le cadavre de la biche qui était sur le sol. Ce n'était pas vrai.. non seulement sa présence n'était pas désirable, mais en plus de s'être servit ainsi il salissait le sol avec un cadavre. Ce chien avant même de savoir se qu'il faisait sur terre m'exaspérais.

- En plus vous salissez le sol. Quel impolitesse vraiment.

J'étais exaspéré par la situation, mais la seule chose qui pouvait s'afficher sur mon visage était cet éternel sourire. Ce sourire qui voulait tout et rien dire à la fois. Ce sourire qui pouvait masquer bien des choses.. hors ce sourire était moqueur et ironique. Non.. pour le moment il n'y avait pas encore de la méchanceté...~

Dans son grand lit, Ciel se tournait et se retournait. Il avait faim ! é.è Bien entendu il avait mangé, cela va de soit ! Son majordome n'allait pas le laisser mourir de faim et puis enfin quoi, il était le comte de Phantomhive donc en toute logique il mangeait matin, midi et soir ! Sans oublier le goûter, bien évidemment ! L'un des meilleur repas de la journée soit dit en passant ! Il s'allongea sur le dos en poussant un soupir d'exaspération. C'était vraiment énervant de tourner dans tous les sens sans réussir à trouver le sommeil !! Pour s'aider un peu, il ferma étroitement les paupières et appela à lui tout se qu'il avait bien pu faire dans la journée en commençant par ce matin même.

Il dormait encore d'un sommeil profond lorsque Sebastian était venu le réveiller avec le petit déjeuné. Ciel avait ouvert lentement les yeux, éblouis pour le soleil qui était passé à travers les rideaux de la chambre. Ce matin, il avait fait beau. Il s'était redressé dans les draps de soie blanche et avait bâillé aux corneilles. (Ahah ~Quelle ironie sachant que Sebastian est un corbeau. - grosse brique-) Le comte avait vaguement regardé le contenu du plateau et avait mangé selon son envie en lisant le journal, détendant ses pieds sur le matelas de son lit. Parfois il descendait afin de manger dans la salle à manger, mais il n'en avait pas envie tout les jours, vous comprenez ! Les enfants aiment prendre leurs petits déjeuné au lit ! Héhé ! Il n'y a pas de petits profits. Bref ! Il avait parcourut la Une du Journal mais rien de bien intéressant, même pas une lettre de la reine. Cela signifiait qu'il allait devoir suivre son emploie du temps à la lettre. Il avait grimacé. Il n'aimait pas suivre son emploie du temps, quelle plaie ! Faire ceci, faire cela ! Et pourquoi pas jouer en dégustant un gâteau ? Non, non ! C'était partit pour la journée ainsi...

Mais malgré ses grommellement et sa mauvaise grâce, Ciel avait suivi ses cours toutes la journée. Premièrement, sa leçon de violon avec son professeur particulier. Le cour avait été d'un ennui... Ciel aimait beaucoup le violon et, sans se venter, il était même assez doué ! Bien qu'il se plaigne, il arrivait à déchiffrer des partitions compliquées et à suivre le rythme. Qu'avait-il fait ensuite ? Ah oui ! Il c'était rendu à son cour de dessin avec une femme pour professeur cette fois-ci. Elle était charmante et patiente avec lui parce qu'il fallait bien avouer, la peinture ce n'était pas vraiment le truc du comte. Il préférait de loin le violon. Enfin... Il n'avait pas encore commencer ses cours de danse mais Sebastian lui avait dit qu'il faudrait qu'il s'y mette. Ca, c'était de la pure torture !! Ciel haïssait ces pas compliqués à suivre en même temps que les autres et surtout, ne pas foncer dans les gens, faire attention à sa cavalière, et surtout... sourire ! Ciel en frissonnait dans son lit. Pourtant il ne faisait pas froid, les couvertures étaient assez chaudes. Il se retourna cette fois-ci sur le ventre en passant ses bras sous son oreiller moelleux. Qu'avait-il fait ensuite ? Ah oui: travailler pour son entreprise. Ca, c'était une chose pour laquelle il aimait bien se pencher. Il était toujours inspiré pour modifier quelques choses sur ses peluches, jouets ou bonbons. Bref ! Ensuite hé bien le repas du soir. Ah mince ! Il avait oublié de préciser qu'il avait aussi eu son repas de midi. Ah !! Penser aux repas lui donnait encore plus faim. Le comte se roula sur le côté avant d'ouvrir les yeux. Il avait faim ! Bon, tant pis. Après tout c'était lui le maître de la maison, il faisait se qu'il voulait. Il se leva de son lit et posa les pieds sur le sol froid. Sa chemise de nuit blanche tombait un peu près jusqu'à ses mollets. Bref ! Personne ne le verrait de toute façon. Il se glissa en dehors de sa chambre et un frisson parcourut son dos: qu'est-ce qu'il faisait sombre dans les couloirs.

Il retourna dans sa chambre et, à taton, chercha une chandelle. Sa main se posa sur celle posée sur sa table de nuit. Il chercha ensuite de quoi allumer une flamme et, enfin, sortit dans les couloirs pour aller chercher à manger. Il se cogna au passage le pied contre la porte car les lumières n'éclairaient que très faiblement. Dans un murmure plus qu'agacé, Ciel grommela:

-Aïe !! Non mais je vous jure !! è.é

Il boitilla un peu dans le couloir jusqu'à reposer entièrement le pied sur le sol et marcher normalement. Heureusement que personne ne l'avait vu, il détestait se donner en spectacle ! Non mais je vous jure. S'il avait un majordome bien obéissant aussi; Sebastian refusait toujours de lui donner à manger autre qu'à l'heure des repas. Incroyable, c'était son démon, il avait passé un pacte avec lui et puis... Ah puis zut à la fin ! Il descendit quelques marches et il entendit dans un des longs couloir du manoir des voix. On discutait ? Ciel n'avait pas l'ouïe assez fine pour entendre se qu'il était dit ni pour reconnaître les timbres de voix. Si c'étaient des intrus, son majordome aurait tôt fait de les mettre à la porte il n'y avait pas de soucis à se faire. Il s'avança et se rendit compte que les voix venait de la cuisine. Ah bah ! Il s'adossa contre le mur et jeta un coup d'œil par l'entrebâillement de la porte. Il entendait plus distinctement et il y avait là Sebastian et... un loup ? Un chien ? Enfin un animal ! Dans SON manoir !! Ah non, ah non !! Ciel poussa la porte de la cuisine dans sa chemise de nuit et remarqua avec dégout le cadavre sur le sol et la traînée de sang.

-Non mais qu'est-ce que cela signifie ?! Que fait cet animal ici, Sebastian ? u_u' Le sol est répugnant en plus... --'

Une ombre puis une silhouette se détacha, Anubis écarquilla les yeux pour mieux cerner le personnage qui se trouvait face à lui. C'était effectivement lui cette présence qu'il sentait et qui se manifestait par une telle aura que cela ne pouvait signifiait qu'une seule chose. Il se trouvait en face d'un démon. Leur odeur était très caractéristique autant celle des humains était perceptible sans trop d'effort autant celle-ci était d'un arôme particulier. Cela venait des âmes dont ils se nourrissaient en dépit de toute loi de l'équilibre. Enfin le travail d'un shinigami se limitait à assurer le passage de cet état d'être vivant à celui de défunt non pas à juger mais Anubis avait été sauvé par un ange; il avait plus ou moins été sensibilisé à cette idée d'équilibre strict. Aussi ce n'était pas de la répulsion qu'il éprouvait envers ces mangeurs d'âmes mais plutôt une certaine forme d'incompréhension. Ses pupilles s'écarquillèrent quelques instants tandis que ses yeux se fermaient pour laisser cette odeur lui appartenir pour mieux la reconnaître. Lorsque qu'il fit cette mémorisation, il sentit une autre présence non loin, beaucoup plus forte nettement moins troublée par l'absorption d'âme. Son visage de loup s'ouvrit à nouveau attentif à cet homme habillé de noir si élégant dans sa redingote repassé, ses chaussures noires lustrées, ses gants blancs qui sentaient la lessive fraîche. L'ensemble de son être alliaient plusieurs éléments triés sur le volet, Anubis ne put qu'être honteux de la trainée sanguine qu'il avait effectivement laissé derrière lui.

" Je souhaitais pourvoir au bon fonctionnement de votre garde à manger, j'y ai malencontreusement tendu la patte et dégusté un peu de son contenu et pour pardonner cet affront.. J'ai chassé pour vous, je reconnais que mon initiative n'a été décidé que par moi seul et que donc je suis en tord. Attendez pour la peine laissez moi me lever que je puisse me présenter comme il se doit"

Alors que le chien-loup poussait sur ses pattes antérieures, il entendit la voix de l'humain. Comme le voulait le protocole, il ne parlerait plus que lorsqu'il serait de nouveau invité à participer à la conversation. Il s'assit tout en balayant le sol jadis impeccable de sa longue queue grise. L'humain était d'un jeune âge mais était lui aussi dignement vêtu. Vu comment il s'adressait à cet autre homme, Anubis en déduit qu'il devait être serviteur et maître à moins qu'il ne s'agisse d'un enfant pourri gâté par son père... A voir.

Il gardait ses oreilles dressées au moindre mouvement ou à la moindre parole échangée.En tout cas une chose était sûre l'échange ici avait l'air de se faire difficilement.. Pourrait-il prendre la relève de ce chien ! Ah ce chien blanc si majestueux ! Lui c'était un vrai cabot ! Rien de péjoratif dans ces mots juste un sentiment de surprise et d'admiration. Anubis était d'une belle taille mais n'égalait pas celle de ce chien dont la taille n'avait d'égal qu'une force... hallucinante. Il aurait voulu pouvoir échanger avec lui quelques mots. Etant de nature...bestiale même s'il se refusait à ce stade larvaire le langage des animaux notamment ses confrères canidés pouvait lui être compréhensible bien que parfois leur caractère ou attitude échappait totalement à la logique d'Anubis...
Une fois il avait discuté avec un quadrupède qui peut-être déçu par l'échange lui avait pissé desus à croire qui le prenait pour un réverbère. Anubis n'avait qu'un "mais quel rustre!" et s'était lavé dans un point d'eau non éloigné de l'endroit où il se trouvait....

Alors que je restais en face de lui, telle une statue de marbre impassible, j'affichais cet éternel sourire. Signe de sarcasme de ma part, je trouvais déjà que c'était assez risible qu'un canidé de la sorte puisse s'introduire dans le manoir pour voler de la nourriture, qu'il salisse le sol en trainant le cadavre d'un être derrière lui. Mais ce qui était presque le plus drôle c'était que cet être à quatre pattes savait parfaitement parler sous cette forme mais en plus.. c'est qu'il parlait de façon correct. S'excusant.. de son attitude, et souhaitant par la suite se présenter. Avais je pendant un seul instant émis le souhait de le connaître ? De savoir qui il était ? Non je ne pense pas, pour moi ce n'était qu'un Chien, un être qui ne sait que grogner de façon si peu élégante. Même s'il venait de me prouver qu'il savait faire autre chose, mis à part salir le sol il pouvait parler. Au moins il serai plus simple de le mettre à la porte avec des explications que même lui serrai apte à comprendre. Quoique.. j'en venais à me demander pourquoi devrais je lui fournir des explications ? Lui même devait savoir qu'il n'avait rien à faire ici. Restant dans l'ombre, tel un oiseau de nuit guettant sa proie, je m'approchais finalement légèrement de la bougie qui était posé sur la table pas très loin de là. Pour finalement apparaitre sous la lueur du petit feu. En fait ce que je voulais, c'était savoir si ce canidé allait être assez intelligent pour se rendre compte que mon sourire n'était qu'ironie et rien d'autre. N'importe qui verrait derrière ce sourire de la bienveillance, comme tout bon Majordome qui se respecte, mais.. n'oublions pas que je suis.. un Diable de Majordome. Qu'il se présente bien bien de toute façon cela n'avait que peu d'importance pour moi. Qu'il soit un chien des Enfer en vadrouille ou bien qu'il soit envoyé ici par quelqu'un pour je ne sais quelle raison. Peut importe, la seule chose qui l'attendait c'était de finir à la porte. Comme tout bon chien qui se respecte selon moi il doit finir.. dehors.~

Alors que ce canidé à quatre pattes allait se présenter, allant très certainement donner un surnom car.. c'est ainsi que son nommé ses animaux. On leur donne un non rien de plus. Même si, je devais avouer que Sebastian était un nom de toute pièce donné par Monsieur, ce n'était pas mon vrai nom non. Mais.. ne rêvez pas, mon vrai nom n'est qu'un mot perdu parmi les siècles, le connaître ne vous avancerait à rien et de toute façon personne n'a à le savoir. Mais finalement ni lui n'a pu se présenter ou même moi m'amuser à le couper dans son élan avec du sarcasme bien placé. L'un comme l'autre sommes stoppés, tournant la tête vers l'entrée de la cuisine. Nous étions plus seuls, quelqu'un d'autre c'était décidé à s'inviter dans cette réunions nocturne dans la cuisine. Enfin voilà quoi, normalement la nuit était censé être un moment de calme ou tout être dors même Monsieur mais pas ce soir là. Il semblerait que tout le monde se soit passer le mot pour se balader dans les couloirs. Je tournais alors ma tête vers le nouveaux venu et bien sûr, c'était Monsieur. Aaah.. celui là ne pouvait rester dans son lit ? Il n'avait pas à se balader dans les couloirs, surtout que voyant le désordre causé par notre invité surprise ne semblait pas le rendre heureux non plus. Et voilà.. je me retrouvais avec un poids supplémentaire sur les épaules. Je me devais de le renvoyer rapidement se coucher afin qu'il ne soit pas dans mes pattes en quelque sorte, mais aussi pour son sommeille. On voit très bien que ce n'était pas lui qui devait le tirer du lit tout les matin hm ?

- Veuillez m'excuser Monsieur. Tout ceci sera rapidement réglé.

Prononçant cette phrase qui était dans mon vocabulaire habituel avec lui, je m'inclinais légèrement la main sur le cœur, comme je me devais de le faire vu mon statut de Majordome. Mais, mon sourire ne s'effaçait pas pour autant, je restais tout de même égale.. à moi même ? Ainsi je ne pu m'empêcher comme à mon habitude de devoir faire une remarque sur le fait que tout jeune Maître qu'il soit, il n'avait pas à être debout. Surtout que.. je me doutais bien des raisons qui l'avait poussé à se lever. Allons Monsieur.. ce n'est pas digne de vous que de se lever en cachette pour se remplir l'estomac alors que vous avez eu votre repas comme d'habitude. Je me redressais légèrement pour lever la tête vers lui, affichant ce sourire cette fois ci qui montrait clairement de la moquerie. Tout comme le son de ma voix.. je me moquais et je ne m'en cachais certainement pas.

- Allons Monsieur. Vous devriez être couché à cette heure, surtout que.. vous lever pour grignoter en cachette allons.. quel âge avez vous ? Voulez vous avoir moins.. d'aisance pour bouger ? Il serai bête que le poids plume que vous êtes perde de sa grâce.

Parfaitement, même s'il est mon Maître ce n'était pas pour autant qu'il devait échapper à mes remarques, qu'elles lui plaisent ou non. À quoi d'autre pouvait il s'attendre de la part d'un Démon ? Qu'il soit parfaitement apprivoisé ? Ce serrai une erreur de jugement que je penser ça de moi. Voyons.. je suis sûr qu'il a finit par un peu me connaître. Ce n'est que pour son.. bien ? Que je lui disais cela. Penser pouvoir échapper à ma surveillance sur ses repas.. voilà qui était grotesque. Enfin voilà, maintenant j'avais deux personnes à gérer, enfin.. deux personnes c'était une façon de parler. Mon bon Maître qui comme souvent faisait l'enfant et un Chien qui parle salissant le sol. Quelle misère.. encore du travail supplémentaire pour moi, je vous jure, si je n'étais pas se que je suis actuellement, j'aurais largement eu le temps de mourir sous le travail.~ Ah mais.. c'est impossible voyons.

Dis, quand reviendras-tu ? Dis, au moins le sais-tu ?
Que tout le temps qui passe ne se rattrape guère
Que tout le temps perdu ne se rattrape plus...

Les bras croisés sur sa poitrine le maître de la maison Phantomhive attendait des explications. N'était-ce pas le rôle de son majordome de veiller à se que rien ni personne n'entre dans le manoir ? Et maintenant voilà qu'ils étaient encombré d'un chien et d'un sol couvert de sang rouge. Ciel s'en fichait un peu se n'était pas lui qui allait nettoyer mais il était mécontent de voir comment Sebastian effectuait son travail. Il serait resté au lit, il n'aurait jamais rien su de tout cela. Un démon n'était pas censé ne jamais mentir à son maître ? Ou alors peut-être ne mentait-il pas vraiment... Puisque le comte ne le lui aurait pas demandé. Du moins c'est sans doute l'excuse qu'aurait trouvé à répondre le majordome, non ? Ciel commençait à bien le connaître à force, il n'était pas chèvre, hein. De mauvaise humeur, voilà comment il était ce soir alors qu'il venait simplement piocher un bout de gâteau. Ca n’arrivait que de son manoir ou bien quoi ? Il jeta un coup d’œil au chien. Il balayait le sol de sa queue. Oh ! Génial, il avait une femme de ménage. (Mais quel humour ! -pan-) Le comte leva les yeux au ciel. Il détestait les chiens ! Mais ce ne serait jamais pire qu'un chat après tout, il était allergique à leurs poils.

Et voilà que cet imbécile s'excusait. Ciel n'en avait rien à faire de sa politesse pour ce soir. En d'autre circonstance il se serait gonflé d’orgueil d'avoir un majordome aussi prévenant et bien élevé. Mais de une il commençait à avoir sommeil et de deux il n'avait plus faim, bravo le toutou ! ~~(Y'a plus rien du tout du toutou ? Du toutou ? Non rien. Ah bah c'est toutou rien !)~~ Le comte jeta un autre coup d’œil à cet animal par la même occasion. Il était étonné qu'il est réussi à arriver jusqu'ici finalement. En y réfléchissant bien... Sebastian n'était pas du genre à laisser passer qui que se soit. Comment cela se faisait-il ? Ciel était à présent curieux de savoir quelque chose. Mais peut-être avait-il enfin découvert une faille dans son majordome, finalement ? Il eut un sourire en coin mais il en serait très étonné. Sebastian n'avait aucune faiblesse, sinon il ne serait pas le majordome de la famille Phantomhive. Le,comte espérait surtout que les autres domestiques n'allaient pas se réveiller. Il était quasiment sûr que Finnian allait se précipiter sur le chien pour le câliner. Quel abrutit celui-là, mais c'était tout de même son jardinier. Tous ses domestiques étaient les gardes de ce grand domaine et il réussissait leur travail avec habilité, bien que leur véritable emploie ne soit pas leur fort... On ne peut pas demander le beurre et l'argent du beurre, comme on dit ! Uwu

Lorsque Sebastian se redressa après s'être incliné, Ciel décela bien évidemment ce sourire moqueur qu'il arborait. Quel manque de respect, vraiment !! Un jour il le lui ferrait avaler, ce petit sourire en coin. Tss ! Le majordome continua sur sa moquerie et sa provocation. Le pire c'est que le comte marchait en s'énervant ! Il foudroya Sebastian du regard. De quel droit lui parlait-il ainsi ? Il était son serviteur, qu'il reste à sa place... Du moins s'il savait se que cela signifiait. Le comte haussa les épaules et répliqua du tac au tac:

-Je ne t'ai pas demandé ton avis, que je sache ! Et tu n'es pas là pour me donner des ordres non plus ! Et tu ne peux t'en prendre qu'à toi même si tes desserts ne sont pas assez copieux.

Et toc ! Ciel lui renvoya son sourire moqueur avant de se tourner vers le chien qui, de se queue grise, balayait toujours le sol. Il semblait obéissant pour un chien mais aussi encombrant. Le comte savait qu'il ne risquait pas grand chose avec Sebastian à côté, sauf si ce dernier le laisser volontairement se faire mordre. Mais bon... Dans ce cas-là il serait punis en conséquence. Enfin «puni»... ~~(Ouais avec un fouet !! Vas-y, vas-y!)~~ Le comte fixa un instant l'animal. Que faire de cette bête ? Demander à Sebastian de la mettre dehors à coups de pieds ? Non, cela ferait bien trop plaisir au démon qui semblait ne pas aimer les chiens, ça, Ciel l'avait tout de suite remarqué. Une bonne raison pour l'embêter ! -machiavélique- Mais en même temps s'il le gardait il serait sans doute très encombrant. Et vu le sang sur le sol il aimait la chaire fraîche ? Ne serait-il pas un chien croisé avec un loup, par hasard ? Enfin de toute façon ça ne serait pas à lui de s'occuper de ça. C'était juste le côté bruyant qui l'inquiétait beaucoup... Mais le manoir était grand. Ah ! Quel dilemme. En tout cas hors de question qu'il se recouche, pour ça c'était raté ! ♪ S'il n'y avait rien eu à faire dans la cuisine, peut-être que... Mais ce n'était pas le cas !

Il savait très bien que les chiens ne pouvaient pas parler mais il avait vu tellement de choses étranges se produire à Londres ces derniers temps qu'il ne savait plus trop. Il connaissait quelques cas comme celui de Pluplu (Surnommé ainsi par Finny), les chiens démoniaques et donc des sortes de... métamorphes ? Si on veut ! Ciel croisa les bras sur sa poitrine encore une fois. Il avait entendu des voix tout à l'heure et il savait que Sebastian ne parlait jamais tout seul. Quoique si ça se trouve...! Et donc bref, peut-être que le chein parlait aussi ? Il fallait essayer. Et de toute façon, Sebastian trouverait toujours le moyen de se moquer de lui, si ce n'était pas pour ça, ça serait pour autre chose. Un jour il verrait !! éwè Ciel se pencha légèrement en avant vers l'animal qui avait salit le sol de la cuisine de son manoir.

-Alors toi, comment es-tu rentré ici ? Et as-tu un nom ?

Ciel s'attendait plus à un «ouaf» qu'autre chose à vrai dire.

[Désolée pour le retard !! >_< ]

Anubis avait observé, il tentait de déterminer le moment pour intervenir, il était tout de même dans une grande maison. Il continuait jusqu'alors de se comporter en chien, battant de la queue, tirant la langue vu qu'il avait chaud mais il ne fallait pas lui demander non plus de se lécher pouah quelle horreur... Il ne comprenait pas ses compaires... Ils se léchaient pour se lever et les douches alors c'est pour les chiens ! D'ailleurs il n'avait pas non plus compris cette expression...ce monde était étrange, il essayait de s'y adapter de son mieux. Il fit un regard bizarre lorsque le maître se permettait de reprendre ainsi un démon, dans d'autres circonstances il aurait fini par être tué... Les démons ne sont pas réputés pour leur grande patience, il sentait qu'un contrat les liait.

Bougeant ses oreilles en tout sens, il tentait de capter chaque miette de la conversation, il ne voulait pas en perdre un morceau. C'était une occasion en or pour comprendre le fonctionnement de cette maison. Ce jeune maître avait un âge si peu avancé pourquoi se liaient-ils tous aux démons? Etait-ce une mode morbide de vouloir céder son âme à quelqu'un? Et pourquoi ??? Les shinigamis sont déjà là pour s'occuper de ça mais naaah il fallait aussi que les démons s'entêtent grace à des contrats de prendre ce qui ne leur appartenait pas ! Anubis fixa ce démon avec intensité, il avait de la rancoeur et ses griffes sortaient puis rentraient. En plus, il sentait qu'il n'était pas aimé depuis le début... Mais c'était ainsi, il était ce qu'il était ! Il n'avait peut-être pas eu les manières d'entrer, mais il lui fallait un maître sinon il perdrait de sa force peu à peu, saurait-il encore parler? OOOh misère.

Lorsque le maître s'avança vers lui, aussitôt il inclina sa tête respectueusement. On lui demandait de se présenter, voici l'occasion qu'il attendait depuis le début alors il ne se priva pas. Son signe de respect communiqué, il releva la tête ses yeux bleus dans ceux du maître.

" Je suis parvenu jusqu'à votre cuisine et ooh votre nourriture me semblait si délectable que j'avoue m'en être servi quelque peu. En guise de pardon j'ai chassé pour vous, mais je nettoierai ne vous en fait pas. Cela fait partie de mes entrainements, je m'excuse pour tout ce dérangement et d'avoir ainsi troublé votre repos. Mon nom est Anubis et si mes services vous intéressent, je suis votre obligé"

Il se coucha alors la tête entre ses pattes, les yeux clos pour montrer qu'il ne souhaitait aucunement être agressif, il venait "chercher un emploi", c'était tout.

Non seulement avoir la présence d’un canidé dans la maison était un problème, mais en plus avoir son petit maître bien capricieux et orgueilleux dans les pattes, c’était là une toute autre affaire. Déjà hais les chiens ? Pourquoi ? Parce que ce ne sont que des créatures rustres, n’ayant aucune manière ni aucune grâce. Et puis, ayant un certain côté félin quoi de plus normal que de détester des créatures qui ne savent que baver tout en grognant.. ? Je voulais me contenter de le faire partir de ce lieu rapidement. Comme le dit l’expression avec un coup de pied ou cul hm.. ? Mais Monsieur semblait décidé à faire sa forte tête. Essayant de jouer sur l’ironie, prétendant que mes dessert ne sont point assez copieux à son goût. Si je ne jouais ce rôle de majordome, et si je n’avais pas un chien dans les pattes je lui aurai de ce pas fait un gâteau bien copieux à souhait. Au bout d’un certain temps un certain sourire se serrai élargit sur mon visage si la grâce de Monsieur venait de disparaitre. Mais.. autant garder quelque chose de saint à manger au final. Et puis je préfère tout de même être au service d’un gamin poids plume, que d’une réplique de certains Roi que j’ai pu croiser dans le passé. Des êtres humains ne pouvant même plus se mouvoir à leur guise, restant assis toute la journée sur une chaise, ou même allonger sur un lit. Non.. cela serai bien trop de travail supplémentaire.. ~ Non.. déjà assez à faire pour un gamin normal hm ? Il suffit juste de le remettre à sa place de temps à autre, Maître.. ou pas…

Mais la vie sur Terre est toujours pleine d’imprévus. Si cela n’avait tenu qu’à moi ce chien ne serai plus ici, mais Monsieur mit son grain de sel dans l’histoire et demanda à l’animal. Demander à ce genre de créature de se présenter, pitoyable. Mais je ne pût rien dire, le chien qui semblait attendre le bon moment pour parler à nouveau ouvrit la bouche.. enfin la gueule. Il justifia sa présence ici et termina par son nom. En quoi cela nous importait qui il pouvait bien être ? De plus il proposait ses service.. nettoyer ce qu’il avait fait pourquoi pas. Même si je pensais bien évidemment passer derrière lui afin que le résultat soit correct, mais en aucun cas il ne pouvait rester ici. Avoir les trois autres domestiques de la maison était déjà assez suffisant. Rattraper chaque jour les bêtises et les bourdes des uns et des autres, voilà l’une de mes principales tâches en plus d’entretenir ce manoir avec mon propre travail. Nous avions aussi l’autre animal de Plutôt, ce chien étant plutôt stupide mais ma fois fort obéissant. Du moins.. avec moi. C’était là déjà que du beau monde de réunit. Ce chien, qui s’était présenté sous le nom d’Anubis allait nettoyer cette pièce et partir vite fait bien fait. Un sourire s’étira par habitude, ce sourire un peu moqueur, et.. assez peu aimable je dois l’avouer. Je me plaça entre Monsieur et le chien pour prendre la parole.

- Bien. Maintenant que les présentations sont faites merci de réparer les dégâts causés dans cette pièce et d’ensuite partir. Nous n’avons pas besoin de.. pattes supplémentaire dans ce manoir.

Bien sûr, il était aussi sous-entendu à Monsieur qu’il n’y avait ici que des bras cassé. Et pour être franc parfois Monsieur n’était pas tellement mieux. Son côté gamin ressortait de temps à autre, comme la fois où il s’était amusé à voler la tête de la statue en chocolat que j’avais faite. Oui Monsieur.. vous être un bras cassé quand vous vous y mettez. Ma tête se tourna légèrement vers lui à la fin de ma phrase. Laissant apparaitre un sourire encore plus large que tout à l’heure. Oui oui.. vous devez vous sentir concerner par ma phrase, vous êtes visé. Ah.. être un majordome ne m’empêche pas d’être un Démon. Je suis de nature plutôt patiente, même si je suis sous contrat, l’ironie et là pour moi un moyen de m’exprimer avec « franchise ». Et oui Monsieur, je ne vous mens pas je suis tout simplement franc. Et ce n’est pas en me mettant une laisse au coup que vous allez pouvoir me retirer ce côté moqueur. Finalement, mon attention se tourna à nouveau vers l’animal. Avait-il compris qu’il devait se mettre rapidement au travail pour vite partir ? S’il ne l’avait pas compris je comptais bien lui faire comprendre. Mon regard se posa ensuite sur la carcasse de l’animal. Déposer ceci ainsi dans une cuisine.. si je n’étais pas un Démon je dirais « mon Dieux.. ».

- Pour commencer vous pouvez laisser ceci dehors nous n’en avons pas besoin..

Je lui montrais la carcasse qu'il avait amener. Oui c'était un peu comme si je lui donnais un ordre. Et c'était se que je voulais faire de manière indirect... Je déteste les chiens. Qu’il parte rapidement… J’étais encore plus froid dans mes propos lorsque je m’adressais à lui. Pourquoi se montrer hospitalier.. ? Ce n’est pas comme si j’avais affaire à un invité… Les chats, les chiens, voilà bien une des rares choses chez moi qui puisse me faire réagir.

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