Alyne Levy

• Groupe: (À quel groupe appartenez-vous?) Civil
• Âge: Treize ans.
• Des armes ?: Hache de boucher.
• Particularités: Possède une cicatrice à son pouce droit.
• Relations: ...Personne pour le moment.
• Plutôt sucré ou salé?: Sucré.
• Rang social: (Comte, serviteur, citoyen, mafieux, ... ?)Vendeuse de fleurs sur un petit marché. *SBAFF*

Citation de votre choix

Niveau de Rp? À vous de juger.
Où avez vous découvert le forum? Classement RPG Root-top.
Qu'en pensez-vous? Plutôt joli je dois dire.
& Un petit mot?:Désolée, je ne serais pas très active au niveau des RP ! >.<

Alyne est une jeune femme plutôt sérieuse et optimiste. Sous ses airs de gamine se cache une tendresse, une générosité et une timidité inégalable. Elle est extrêmement peureuse aux premiers abords et peut paraître agressive, n'hésitant pas à devenir violente si elle constate que sa vie peut courir un risque de disparition. Elle irait même jusqu'à tuer s'il le fallait. Très mature pour son âge, elle aime beaucoup venir en aide, que ce soit envers n'importe qui. Dotée d'une grande charité, elle est également pure et sensible. Elle pleure assez souvent, mais peut montrer une force morale assez grande lorsqu'elle le veut. Elle n'aime pas beaucoup voir du sang, cela lui provoque quelques fois de légers malaises. Éprouvant un grand dégoût pour la perversion, elle déteste tous les obsédés qui ne pensent qu'à des choses pas nettes. Alyne est également atteinte d'une maladie, rendant ses muscles des jambes assez faibles. Il lui arrive parfois de chuter d'un coup, ce qui es assez embêtant.

Cela dit, malgré que son coeur soit aussi pur qu'il en a l'air, elle évitera par tous les moyens de parler de son passé. Il est préférable de ne pas la forcer, sinon elle peut changer complètement de caractère... Devenant ainsi cruelle et sadique, aimant répandre le sang. Alyne devient un vrai monstre... On peut le remarquer à son regard qui devient perçant et à la façon dont elle marche. Ses paroles deviennent aussi tranchantes que des lames de rasoirs, sa main se baladant jusqu'à ressortir sa hache, qu'elle qualifie comme bénéfique. Sous cette forme, elle n'éprouve aucune pitié et tranche tout sur son passage jusqu'à qu'elle se calme. Comme elle l'a déjà fait. Oui elle est folle, et alors ? Tout le monde aime les fous, non ? Après tout, cela ne lui arrive que rarement et ces conditions ne marchent pas toujours.

Je possède des cheveux de couleur pistache très longs qui sont toujours attachés, il y a très souvent un ruban noir dans ceux-ci. Mon visage de teint pâle affiche deux yeux gris pâle reflétant de la tristesse, un nez fin et une bouche dans les normes.Mes sourcils sont fins et mes cils assez longs... Plutôt petite et fine pour mon âge, ma taille doit atteindre au maximum un mètre quarante et mon poids doit lui se fixer aux alentours des trente-neuf kilogrammes. La plupart du temps, je suis vêtue d'une robe noire et bleue, toujours accompagnée d'un long ruban noir dans les cheveux. Je pourrais même dire que je ne m'en sépare jamais. Il s'avère qu'elle est toujours pieds nus, qu'importe soit le terrain.

Un jour de neige, une jeune femme mit au monde sans aide médicinale une petite fille, aussi blanche que la poudreuse. Sa mère, qui n'avait plus de mari, avait décidé de l'appeler Alyne. Il y a à côté une petite fille de quatre ans, nommée Lydia. L'une des deux petites filles, c'est moi. Elle attachait une grande importance au 24 décembre, car c'est ce jour que je suis née. Tout comme ma grande soeur. Nous étions ses seules sources de bonheur et nous arrivions toujours à la faire sourire, quel que soit les circonstances. Nous lui apportions la joie dont elle avait besoin. La vie n'était pas forcément facile avec elle, mais plus on grandissait, plus on remarquait qu'elle devenait triste et amère. Nous ne nous plaignions pas, pensant d'abord à l'état de notre chère mère qui était tombée malade. Ce que nous faisions ? Nous vendions les fleurs que Maman cultivait. Ce n'était pas toujours facile de vendre quoi que ce soit, puisque les civils ne sortaient presque plus de chez eux. Un jour, alors que nous rentrions chez nous comme d'habitude, nous nous approchions de notre mère... J'ai alors touché son bras pour qu'elle se réveille. Elle était gelée. Mais nous ne pouvions rien faire, c'était trop tard. Lydia l'a enterrée en dehors du village, dans la discrétion la plus intense, profitant de mon sommeil pour ne pas que je le sache. Personne ne devait savoir qu'elle reposait ici. Elle me raconta que Maman était partie quelque part et que l'on devait attendre bien des années pour la rejoindre. D'un air innocent, je me tournai vers Lydia qui était larmoyante. J'avais à cette époque huit ans et elle, douze ans.

" Dit... Tu penses que Maman reviendra un jour ? "

Elle me regarda et me prit dans ses bras, éclatant en sanglots. Mais elle garda ce ton de voix fort et courageux. Elle aurait tout fait pour ne pas que je pleure à mon tour, même mentir.

" Non mais ne t'en fais pas... Un jour, nous la rejoindrons là où elle est et nous vivrons heureuses, comme avant !"

Malgré sa voix pleine de bonnes intentions, je savais qu'elle me mentait. Maman ne pouvait pas nous abandonner. Mais pour ne pas qu'elle soit encore plus triste, je fis mine de croire à son histoire de départ... Maintenant, je n'avais plus qu'elle.

Un an plus tard.

Je me suis remise du drame qu'était la mort de ma mère. À présent, c'est Lydia qui m'élève. J'étudie toute seule à la maison, passant mon temps à lire des livres... Après tout, ma maladie a bien assez inquiété ma soeur ! Oui, j'ai contracté une maladie... Une paralysie temporaire des jambes... Sauf que je vais avoir ça toute ma vie d'après le médecin. Moi, je n'y vois pas l'inconvénient pour l'instant, mais Lydia n'est pas du tout de cet avis. Dès que je force trop sur mes jambes, je me fais gronder.

Comme chaque jours, je vais à la vieille gare du village pour attendre ma soeur, accompagnée de Fujiko, un petit renard blanc que j'ai récupéré lors de l'une de mes escapades dans la forêt. Mais bizarrement, aujourd'hui, elle ne revient pas. Peut-être qu'elle a raté son train. Je n'en sais rien. Bon... Je repars et reviens le lendemain. Toujours rien... Et tout ça pendant des mois et des mois. Mais qu'est-ce qu'il se passe à la fin ?! Elle ne rentre toujours pas ! Fujiko est triste, je le vois bien dans son regard... Moi aussi je suis triste, mais surtout inquiète. Mais s'il le faut, j'attendrais... Toute une éternité s'il en est ainsi, mais je suis certaine qu'elle reviendra un jour. Seulement moi, pendant ce temps-là, je suis seule... Je suis alors une proie facile.

De tout mon passé, cette partie sera celle qui m'a le plus choquée.

J'ai à présent dix ans. Je suis une petite fille toute mignonne dont les habitants du village envient les cheveux. De longs cheveux pistache, aussi doux que de la soie. Je suis assez appréciée dans le village et il m'arrive même de faire pitié aux gens car malgré tout ce que j'ai vécu, je souris d'un air innocent, comme si je n'avais jamais vécu ce qu'il s'était passé. Alors que je sors tout juste de ma maison, j'entends hurler dans la rue. Paniquée, je re-rentre à l'intérieur et regarde discrètement par la fenêtre. Ce que je vois ? Une troupe d'hommes vêtus de noir, aux visages si pâles que l'on pourrait croire d'eux qu'ils sortent d'outre-tombe. Je les regarde massacrer les gens de mon village, allant du meurtre des petits enfants à celui des personnes âgées. Tremblant de tout mon long en voyant l'un d'eux approcher, je pris un objet tranchant, me coupant un peu au niveau du pouce droit. Cet objet ? Une hache de boucher... C'est un peu lourd mais bon, je veux survivre. À côté de moi, Fujiko grogne. Je la cache alors sous le lit pour qu'il ne lui arrive rien, me levant finalement. Passant du grognement agressif au grognement interloqué, je souris avant de la masquer d'une couverture très épaisse. Lorsque l'homme finit par entrer, j'entends les glapissements paniqués de mon renard. Une longue mare de sang se répandit au sol, teintant également les murs de rouge. Quand l'animal sortit de sa cachette, j'étais debout, la hache ensanglantée dans la main. Et après, plus rien... Je ne me souviens de rien de plus... Tout est devenu noir.

Validée petit être~ Seb"